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TIFFANY CHERIX

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Peru

 

J’ai été engagée fin 2012 à faire des photos de repérages pour un film au Pérou. A la fin de ce travail, j’ai décidé de rester et de faire MES photos. Enceinte de six mois, seule la côte m’était accessible. Sur la route, à bord d’une Toyota Corona 1977 achetée là-bas, avec plus de 700’000 kilomètres au compteur. Des mètres de TX 400 ré-enroulés griffés, trouvés à Lima, dans la boîte à gant. Je décide de les laisser tels quels, vécus, touchés. Je me laisse guider par ce que ce pays veut bien me montrer, par ce que je peux sentir. Cette contrée loin là-bas, comme si le monde s’arrêtait après cette côte. Les rêves, juste après. La liberté de la fatalité. Le temps étiré, suspendu. La modernité nouvelle avalée sous la brume éternelle de Lima. Le mystère de la ferveur. Une poésie réelle et magique. Julio Cortazar dans la boîte à gant... J’y retournerai à la fin de cette année, marcher sur ces plages grises et sentir que l’on ne fait que passer, que ce n’est pas si important. Faire confiance aux cycles, à l’organique. Choisir de ne pas manger le monde, mais me laisser encore guider, guider organiquement pour créer, faire confiance...

 

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